Démarche


La dimension humaine et relationnelle demeure, pour moi, la valeur première de mon métier d’architecte. ‘Répondre aux besoins et aux désirs de ceux qui veulent mieux vivre, mieux exister, mieux habiter’(Michel Huet Architecte), un défi passionnant qui ne prend corps que dans l’intelligence collective. J’ai ainsi pu vérifier cette réalité au sein des agences d’architecture, en phase programmation avec la maîtrise d’ouvrage et sur le chantier avec les entreprises. À l’heure où bon nombre d’architectes délaissent les missions de maîtrise d’œuvre complète, où la facilité se tourne vers la conception seule, il est primordial de préserver la place de l’architecte dans la coordination des études et de l’exécution pour valoriser la qualité de l’architecture et de l’urbanisme.

L’expérience acquise me renforce également dans l’idée que la qualité d’un projet ne relève pas de sa formalité mais des interfaces individu – collectif – milieu qu’elle  génère. Toute démarche architecturale intègre et responsable doit sortir du strict cadre bâti.
Ce sont toutes les données que l’on arrive à intégrer au projet : sociales, culturelles et environnementales qui pour moi donnent sens aux exigences premières de la construction : économie et technique de la construction.

Il est fondamental de remettre sans cesse en interaction l’ensemble de ces exigences pour réaliser un projet de qualité. L’architecte doit être un acteur majeur de cette mise en adéquation des données, elle relève de ses compétences par sa vision globale couvrant l’ensemble de l’acte de construire.

Ce sont ces valeurs que je défends à travers l’exercice de ma profession d’architecte maître d’œuvre.
S’y adjoignent  des compétences d’écoute, d’accompagnement, d’orientation de la programmation ; l’essentiel étant de se porter garant de l’exécution des objectifs de la maîtrise d’ouvrage.